C'est bientôt Noël - du moins paraît-il. Toujours la même problème se fait jour : quel cadeau trouver ? Qu'est ce qu'il peut faire plaisir ? Voici deux idées d'ouvrages pour les amateurs de la cuisine et qui désirent découvrir un peu plus en avant la cuisine italienne. Le choix de ses ouvrages est totalement personnel, et étroitement lié à la conception que je me fais d'un livre de cuisine : ce n'est pas forcément un recueil d'images, c'est pour moi un recueil d'histoires.
Ma Little Italy par Laura Zavan
Laura, originaire de Trévise en Vénétie est parisienne depuis douze ans. Elle nous livre dans son ouvrage son amour pour la cuisine italienne. En effet, et c'est assez rare pour le relever, la première partie de son ouvrage se concentre sur la description des produits typiques italiens. Cela permet de mieux connaître ces "instruments" que l'on va manipuler, cuisiner, transformer et déguster. Une vraie entrée en matière pour mieux comprendre et déguster les recettes qui suivent. Dans Little Italy, Laura me confiait récemment qu'elle souhaite avant tout donner des recettes simples, avec peu de produits, permettant ainsi de faire de la "cuisine de tous les jours" à la sauce italienne. Mais attention à une chose : ce sont avant tout les produits qui feront le goût. Heureusement que Laura nous livre certaines de ses bonnes adresses !
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La cuillère d'argent
Il s'agit ici de la bible de la cuisine italienne. 1263 pages de recettes, aucune illustration (enfin, sauf exceptions) et de très, très nombreuses manières de découvrir l'Italie, ses pâtes, ses risottos, ses anti-pastis, ses desserts. Chose intéressante, on y découvre aussi des recettes français, allemandes car tout simplement la cuillère d'argent est l'ouvrage de référence présent dans chacune des armoires de cuisine des demeures italiennes.Pour la première fois publié en français, cette bible de la cuisine italienne regroupe 2 000 recettes traditionnelles et contemporaines glanées par des spécialistes dans chacune des régions du pays. L'ouvrage présente de façon simple et pratique les nombreuses possibilités offertes par cette cuisine basée sur l’utilisation de produits de saisons. Pour cette édition en français, les ingrédients, quantités et modes de préparation, ont été adaptés aux goûts et aux habitudes modernes afin d’en faciliter l’utilisation tout en conservant l’esprit original du livre et la volonté de transmettre ce savoir-faire ancestral aux nouvelles générations.
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Et pour ceux qui en veulent encore, voici un troisième ouvrage que j'ai découvert ce week-end lors d'un passage à Londres. Il s'appelle "Made in Italy, Food & Stories" et a pour auteur "Giorgio Locatelli". De la même manière que Laura, cet ouvrage est un savant mélange d'histoires et de recettes, de découverte de produits et de la manière de les accomoder. Mais comme il s'agit d'un ouvrage anglais, il peut être plus difficile de se le procurer en France (le mien est dédicacé par l'auteur, na !)



Et si je vous disais que je ne mange plus de Barilla ? Considérées comme les pâtes "classiques", image même de la cuisine italienne, voici que je me suis converti à deux types de pâtes : les pâtes fraîches (grâce à ma machine à pâtes) et les pâtes Setaro.
Il s'agit d'une des dernières fabriques de pâtes artisanales italiennes. Ces pâtes sont fabriquées avec une semoule de blé dur, moulue depuis moins de six mois. On y ajoute de l'eau pure et surtout, légèrement ferrugineuse (Vésuve oblige !) et on mélange. Ensuite, la pâte est moulée et détaillée selon les formes voulues.
Le seul problème est bien évidemment son coût. Quand on produit annuellement la même quantité que celle produite par Barilla par jour, ça se ressent sur le prix. Entre 8 et 12 euros le kilogramme de pâtes (à noter que les proportions recommandées sont entre 80 et 100g de pâtes par personne). De mon côté, j'ai réussi à obtenir des formes inédiques comme les rigatoni, les paccheri, les ziti, les mezzanelli, les bucatini ou les linguine.
Je le savais depuis plusieurs semaines puisque Véronique me l'avait dévoilé (comme un secret inavouable) devant le vieux four à bois. Cela devait être un dimanche matin, sur les coups de 5 ou 6 heures du matin, au moment où la première fournée du matin se préparait (et à laquelle Véronique m'avais gentiment conviée).
Cuit au feu de bois dans un four centenaire, on pourrait donner à chaque morceau un petit nom. Chaque baguette pourrait être étiquetée vu qu'elle est façonnée à la main (et pour l'avoir testé, ce n’est pas facile !). Donc, je ne saurais vous donner qu'un seul conseil. Y aller, pousser la porte, découvrir la boutique classée et goûter aux différentes sortes de pain (tous bio au passage) : le PAN (pistache, amandes, noisettes), le pistache-abricot, au sésame, au pavot, au quinoa, le pain intégral, le pain aux noix (à la couleur mauve en raison d'une action de la peau des noix), le pavé aux noix, le pain complet, le pain paysan, le pain au sarrasin, le pain au lin, le pain aux fruits exotiques, le pain aux noisettes et amandes, le pain à l'épautre, le pain au Kamut (petit détour en Egypte) le pain brioché aux abricots, aux figues ... et pour finir le voyage, la fouace !
Selon les jours, il pleut, il fait beau. Il fait chaud. Il fait froid. Finalement, les champignons poussent et on a les vus en grand nombre ces dernières semaines chez nos primeurs. Pour ma part, j'ai succombé (ça m'arrive !) pour des trompettes des morts. Parallèlement, en passant à côté d'un restaurant, le plat du jour m'a donné une envie : "Blanquette de veau à l'ancienne". Résultat, j'ai décidé de passer chez mon boucher et le résultat est le suivant.
Finalement l'été, c'est bien fini ! Il pleut le jour, il pleut le soir, il pleut la nuit. Mais où est donc passé le soleil ? De plus en plus se fait sentir le besoin d'avoir des petits plats chauds, voire d'hiver. Pour opérer une transition en douceur, je n'arrête pas de confectionner depuis quelques jours - en sorte d'ouverture du repas du soir - une tartine très simple. 


Le voyage est toujours aussi palpitant. Arriver à 06h00 à la Gare du Nord. Passer les contrôles de sécurité puis grimper dans ce train rapide qui nous fera débarquer en plein centre de Londres à 08h30 heure locale. Et c'est alors parti pour une journée à se promener dans la capitale britannique, ses jardins, ses quartiers, ses musées et ses boutiques. Le retour a eu lieu le soir par le dernier TGV et quelques 2h30 plus tard et un passage sous la Manche, Paris.
Préchauffer le four à Thermostat 7 (210/220°C). Mélanger la farine et la levure chimique. Ajouter le beurre en morceau et mélanger la pâte avec la main jusqu'à obtenir une préparation sablonneuse. Ajouter alors le sucre et le sel, le lait et l'oeuf. Vous devez alors obtenir une pâte plutôt ferme. Ajouter enfin les raisins.


Par ce magnifique temps qui passe sur Paris, l'envie de soleil est de plus en plus forte. Résultat, seul moyen d'assouvir ce besoin : la cuisine. Récemment, j'ai décidé de me plonger - enfin - dans un livre de cuisine ramené d'un de mes récents voyages à Londres (chez Waterstone notamment !). 
Ingrédients :
De la betterave, Olivier de Serres indiquait en 1600 dans son théâtre d'agriculture et mesnage des champs ceci : "Une espèce de pastenades est la bette-rave, laquelle nous est venue d'Italie n'a pas longtemps. C'est une racine fort rouge, assés grosse, dont les feuilles sont des bettes, et tout cela bon à manger, appareillé en cuisine : voire la racine est rangée entre les viandes délicates, dont le jus qu'elle rend en cuisant, semblable à sirop de sucre, est très beau à voir pour sa vermeille couleur".
Dans un premier temps, il convient de faire cuire la betterave. Selon les personnes, deux types de cuisson sont possibles : à la cocotte minute ou au four. Une fois cuite, il faut la laisser refroidir puis la détailler en très fines tranches. Pour ma part, j'ai utilisé ma nouvelle
Pour ce premier post de "retour", j'ai décidé de m'arrêter sur un bon produit : le Noir de Bigorre. Connu de nom, je l'ai découvert réellement lors du dernier Salon de l'Agriculture. Depuis, deux beaux morceaux sont stockés dans le bac à légume de mon frigo.
Le Noir de Bigorre est encore produit et commence de plus en plus à apparaître sur nos tables. Il est issu d'une race de porc bien particulière : le porc Gascon. Il est entièrement noir, élevé en plein air à raison de moins de 25 porcs par hectare. Au final, chaque année, ce sont 4.000 bêtes qui sont transformées en jambon ou saucissons de très haute qualité.
Voici une recette simple à faire et pleine de saveurs. Un vrai bonheur dans l'assiette pour les week-end avec un lever tardif ou le repas du soir, après le boulot. Plutôt simple à réaliser, autant en profiter !
Comme chaque année, la fin du mois de février et le début du mois de mars sont les périodes au cours desquelles Paris accueille sa grande ferme lors du Salon international de l'Agriculture. Outre de pouvoir voir les animaux de la ferme, tous autant bichonnés les uns que les autres, c'est aussi l'occasion de partir à la découverte de quelques produits dans les travées des trois halls consacrés à l'alimentaire. Cette année, un point fort a rendu cette exercice plus agréable : le nombre de visiteurs présents semblait bien inférieur aux années précédentes.
Cette année encore, j'ai réussi à revenir chargé de nombreux produits qui vont garnir mes placards pendant les prochains jours voire mois. On y trouve notamment du fromage (Mont d'Or, Comté, Bleu de Geix, Parmesan, etc.) ou des charcuteries notamment celles de Franche-comté. Quelques morceaux de gâteau breton au beurre y figurent également en bonne place ! Voici quelques produits trouvés sur place.
De la tome fraîche ! Je suis fan depuis très longtemps de l'aligot, cette purée de pomme de terre parfumée à l'ail, à la crème et mélangée avec de la tome fraîche. Il s'agit d'un fromage frais de l'Aveyron et plus précisément des régions de l'Aubrac et du Rouergue. Ayant une durée de conservation plutôt limitée, il est recommandé de le placer au congélateur jusqu'à ce que vous décidiez de le déguster.
Côté Rhônes Alpes, c'est la chataîgne qui était présente. Un stand m'a permis d'acquérir de la crème de chataîgnes nature et parfumée au miel. Des produits qui sont parfaits une fois étalés sur un morceau de pain ;)
Côté Périgord, je n'ai pas pu résister à l'appel de
Enfin, un dernier détour et l'on peut découvrir des fabuleux miels. Je vous conseille en particulier le miel de Bruyère blanche qui est tout simplement fantastique. Il est venu rejoindre un pot de miel de Thym, de Romarin, de Lavande et de Framboisier sauvage ou encore ce confit de noisettes au miel découvert sur un stand du Midi Pyrénnées et qui semble parfait pour un assaisonnement des salades.
Et oui.
Dimanche dernier, je n'avais pas une grande inspiration. J'avais envie de préparer une tarte pour avoir quelques douceurs à goûter le matin au petit déjeuner ou après un dîner léger en revenant du travail.
Dans quelques semaines, les diverses courges qui ont habillé nos plats, nos soupes et nos estomacs disparaîtront des étals. Cela sera fini jusqu'au mois d'octobre où l'on en verra réapparaître certaines. Lors de mon dernier marché, je mis la main sur deux variétés, encore présentes (mais pas pour très longtemps), la butternut et le potimarron.
Pour cette recette, je me suis inspiré d'un article lu dans le dernier Elle à table (revue que j'ai découverte récemment grâce à Alba qui a une chronique à l'intérieur). Il s'agissait de faire des beignets de potimarron. J'ai décidé de les renommer en accras en souvenir de ces parfums des îles ;)
Faites chauffer l'huile. Une fois chaude, plongez-y les accras et faites les cuire jusqu'à ce qu'ils soient dorés. Sortez les soit avec un écumoire, soit avec une pince de précision (outil découvert en Suède, mais qui ne semble pas exister en France !).
Pour ceux qui ont loupé la première session de dégustation, j'ai l'honneur de vous indiquer qu'Apogei.com organise dans les tous prochains jours une nouvelle dégustation-vente de produits siciliens sur Paris.
Voici le petit plaisir du dimanche matin. Quand vous vous levez, vous ressentez cette odeur de brioches sortant du four, un parfum mélé à celui de l'amande qui flotte dans l'air de la maison pendant toute une journée.
C'est une confiserie constituée d'une amande enveloppée de sucre lui-même teinté et parfois parfumé. Son nom n'est pas anodin. En effet, le principe de la praline a été inventé au 17ème siècle par le cuisinier du Maréchal de Plessis-Praslin. C'est finalement le nom de ce maréchal qui a donné la praline. Mélangée à du chocolat, elle forme le praliné (qui lui a donné naissance à la praline belge inventée par Jean Neuhaus).
Faites cuire les brioches à four chaud pendant 20 minutes environ (elles seront alors dorées). N'hésitez pas à les piquer pour vérifier la cuisson. Dégustez les encore tièdes ! Les miennes étaient absolument moelleuses.
Voici une petite recette de saison et ceci à double titre. Tout d'abord, elle fait appel à deux produits de saison, que personnellement j'adore associer. Ensuite, et surtout, cette recette je l'ai découverte en discutant voici quelques années avec un producteur de charcuteries lors d'une des saisons du Salon de l'Agriculture (qui ouvrira ses portes d'ici quelques jours !).
Recouvrez de copeaux plutôt épais de bleu de Gex. N'hésitez pas à mettre également certains morceaux avec une partie de la croûte. Le goût n'en sera que plus que renforcé.
Je suis un maniaque. Pas n'importe le quel. Non, je suis toujours en train de rechercher les meilleurs produits aussi traditionnels que le pain et le fromage. Résultat, il m'arrive de naviguer dans Paris, au gré de stations en stations uniquement pour aller m'acheter un quignon de pain ou un morceau de fromage.
Demi-tour, me voilà revenant sur mes pas, me collant le front à la vitrine. Ce que je vois me titille l'esprit et m'invite à y entrer. Et là, la rencontre. Dans cette boulangerie, un éventail complet de pains s’offre à moi. Pas de la même manière que dans les autres boutiques. Non, ici les pains sont rois. Ils se présentent à vous certains sortant à peine du four. Quelques uns font le beau en se tenant bien droit, fier d'être présentés de la sorte. D'autres, fatigués ou plus exactement attendant quelques clients qui les prendraient, se prélassent sur un meuble en bois.
En pratique, de nombreuses saveurs s'offrent à vous. Tous les pains sont fabriqués à partir de farine bio avec une préparation au levain naturel. Ici, les baguettes de pain blanc sont recasées au fond de la boutique. Le vrai plaisir est le pain aux noix, le pavé aux noix, le pain "Amandes, pistaches, noisettes", le pain aux graines de sésame, le pain aux olives, le pain au lin brun, le pavé, le pain aux céréales.
Ce dernier est un de mes préférés. Quelques samedis, il m'arrive d'en acheter un morceau et de le détailler en cubes. Ceux-ci rejoindront quelques tranches d'un pâté en croûte et c'est parti pour le petit apéro du week-end. Surtout, pourquoi a-t-il ma préférence. Ce pain, cuit avec des morceaux de fromage, a une croûte particulière. Imaginez cette saveur du fromage légèrement grillé au four, ce morceau que, jeunes, nous nous battions pour le chiper sur le dessus des lasagnes ou d'un hachis parmentier. Ici, la croûte de ce pain prend toute cette saveur. Après, mes invités s'étonnent de ne trouver que la mie .. comme quoi, c'est toujours bien d'être dans la cuisine.