dimanche 19 novembre 2006

Mon boulanger est primé ! Et le tient ?

Je le savais depuis plusieurs semaines puisque Véronique me l'avait dévoilé (comme un secret inavouable) devant le vieux four à bois. Cela devait être un dimanche matin, sur les coups de 5 ou 6 heures du matin, au moment où la première fournée du matin se préparait (et à laquelle Véronique m'avais gentiment conviée).

L'information est maintenant officielle depuis maintenant une dizaine de jours. Mon boulanger est primé. Et pas par n'importe qui ! Par Gilles Pudlowski. Oui Monsieur, oui Madame. Mon boulanger préféré (je devrais tout mettre au féminin puisqu'il s'agit d'une boulangère) est depuis le 6 novembre la "boulangère de l'année". Elle vient d'être primée dans la dernière édition du Pudlo (2007) et ceci après, à peine, 18 mois d'existence.

Je ne reviendrai pas une nouvelle fois sur les miracles qu'elle est capable de réaliser avec de la farine, du levain naturel, quelques pincées de sel, un tour de main, de la patience et surtout la volonté de faire un produit exceptionnel et d'exception : du pain.

Cuit au feu de bois dans un four centenaire, on pourrait donner à chaque morceau un petit nom. Chaque baguette pourrait être étiquetée vu qu'elle est façonnée à la main (et pour l'avoir testé, ce n’est pas facile !). Donc, je ne saurais vous donner qu'un seul conseil. Y aller, pousser la porte, découvrir la boutique classée et goûter aux différentes sortes de pain (tous bio au passage) : le PAN (pistache, amandes, noisettes), le pistache-abricot, au sésame, au pavot, au quinoa, le pain intégral, le pain aux noix (à la couleur mauve en raison d'une action de la peau des noix), le pavé aux noix, le pain complet, le pain paysan, le pain au sarrasin, le pain au lin, le pain aux fruits exotiques, le pain aux noisettes et amandes, le pain à l'épautre, le pain au Kamut (petit détour en Egypte) le pain brioché aux abricots, aux figues ... et pour finir le voyage, la fouace !

Petit détail : tous les jours, les pains proposés changent. Cela oblige à revenir (notamment pour chiper un morceau du pain aux tomates séchées) ou celui à l'Emmental.

Merci Véronique. Et si quelques lecteurs / visiteurs passent par chez elle, n'hésitez pas à me donner vos "retours" ! :-)

L'essentiel :

La Boulangerie par Véronique Mauclerc
83 rue de Crimée
75019 PARIS
fermée le mardi et le mercredi
Métro : Laumière / Ourcq (ligne 5)


PS : à noter que, outre mon boulanger favori, j'ai découvert que mon boucher a également été primé en recevant l'Ordre du mérite agricole. Mais ce sera une autre histoire.

Blanquette de veau aux trompettes de la mort

Selon les jours, il pleut, il fait beau. Il fait chaud. Il fait froid. Finalement, les champignons poussent et on a les vus en grand nombre ces dernières semaines chez nos primeurs. Pour ma part, j'ai succombé (ça m'arrive !) pour des trompettes des morts. Parallèlement, en passant à côté d'un restaurant, le plat du jour m'a donné une envie : "Blanquette de veau à l'ancienne". Résultat, j'ai décidé de passer chez mon boucher et le résultat est le suivant.

Ingrédients

Viande à blanquette de veau (avec un os) pour 4 personnes
3 carottes
3 poignées de trompettes des morts
1 oignon doux des Cévennes
Maïzena
Laurier


Dans une cocotte à fond épais, faire fondre une belle noisette de matière grasse. Ajouter l'oignon haché finement. Faire fondre et ajouter la viande coupée en gros morceaux. Faire dorer les morceaux puis ajouter les carottes découpées en tranches fines. Ajouter le laurier et mélanger bien. Saler et poivrer.

Recouvrir d'eau et faire cuire à petits bouillons pendant au moins 1h30 (tout doucement). 15 minutes avant la fin de la cuisson, ajouter les trompettes des morts (en morceaux pour les plus gros) et mélanger. En fin de cuisson, ajouter 2 cuillères à soupe de maïzena délayées dans un demi-verre d'eau. Laisser épaissir doucement.

Si la sauce est trop liquide, laisser cuire à gros bouillons. Si la sauce n'est pas assez liquide, ajouter de l'eau (il faut mieux faire la première opération que la seconde !).

Pour ma part, j'ai servi cette recette classique avec un peu de riz !

Deux mois, un petit tour et revoilà

Désolé. Sorry. Le silence s'est (de nouveau) installé sur mon petit blog plein de gourmandises. Pourtant, je n'ai pas décidé de faire une diète ou, pire, me refuser de visiter des salons gastronomiques ou mes marchands préférés. Bien au contraire, j'ai encore découvert de beaux produits, de belles adresses. J'ai goûté encore des plats fantastiques pour les papilles et les yeux.

Mais le temps me manque. Entre un travail (passionnant au demeurant) et des temps libres passés à courir de produits en produits, je ne trouve le temps de cuisiner que le soir, moment où la lumière est sans doute la pire pour faire de merveilleuses photographies qui doivent - du moins pour moi - accompagner toute recette digne de ce nom !

Je vais donc essayer de me forcer à modifier l'éclairage de la cuisine. Installer des lampes de 800 Watts pour être sur d'avoir l'équivalent de trois soleils de midi dans ma petite cuisine parisienne. Plus sérieusement, on va essayer de s'y remettre et surtout de continuer ce voyage du goût.

Vous êtes prêts (et prêtes ?). Vous avez accroché vos ceintures (un peu desserrées) ? Alors on y va.