
L'histoire commence en 1939, date à laquelle Nunziato Setaro décide de s'installer à Torre Annunziata, un petit village à quelques kilomètres de Naples célèbre dans toute l'Italie pour ses fabriques de pâtes. A l'époque, il y en avait plusde 110. Aujourd'hui, il n'en reste plus qu'une : Setaro.

La dernière étape est la plus délicate : le séchage qui ne s'effectue jamais dans des fours industriels mais dans des pièces ventilées pendant plusieurs jours (et non quelques minutes). Cela donne aux pâtes une couleur blanche, légèrement rugeuse et surtout elles gardent toute leur richesse en vitamines ! Ce n'est pas pour rien que dans certains pays, ces pâtes sont vendues en pharmacies.
En France, les pâtes Setaro se trouve difficilement. Au Lafayette Gourmet, on trouve des spaghetti et des penne. Dans les autres épiceries italiennes, on pourra trouver les formats atypiques (plus de 100 au total). Pour ma part, je les ai adoptées. Aucune autre pâte ne rentre dorénavant à la maison. Cela permet finalement de ne plus banaliser la consommation des pâtes qui sait également être un plat noble comme nous le rappelle chaque jour la cuisine italienne. Les pâtes ne sont pas un accompagnement, c'est un ingrédient du plat.

Et pour les marier, je vous invite déjà à commencer (on approche de Noel) par vous jeter sur l'ouvrage d'Alba Pezone. Une référence pour moi.