Les beaux jours (au passage ... peut-on vraiment dire que l'on a eu un bel été) s'en vont. Au niveau culinaire, il est toujours sympathique de se raccrocher à ces derniers moments de soleil sur nos tables : les tomates. Bien rouges, gorgées de chaleur, elles sont idéales pour se rappeler ces vacances qui commencent à s'éloigner. Ayant obtenu dans un jardin familial quelques tomates de pleine terre (qui bizarrement n'arrive pas à franchir les portes de Paris, même si elles arrivent jusqu'à Nogent sur Marne .. Pascale, tu es une vraie chanceuse !), les voici transformées (pour certaines) en tomates farcies.
Spontanément, lorsque l'on évoque cette recette, on pense immédiatement à la tomate farcies gorgées d'une farce à base de chair à saucisse. La tomate se transforme alors en réceptacle à saucisson ! ;) Pour ma part, je les prépare avec une farce faite maison .. pleine de parfums d'été.
Ingrédients (pour environ 8 belles tomates) :
8 belles tomates500g de Paleron et 500g de Gîte
1 cube "pot au feu"
1 oeuf
1 bouquet de persil
3 gousses d'ail
10 échalotes
1 tranche de pain, un peu de lait
sel, poivre
Tout d'abord, je commence par faire cuire un peu la viande (environ une heure). Pour cela, je mets les morceaux dans une cocotte avec un cube "pot au feu" et de l'eau jusqu'à couvrir les morceaux de viande. Une fois que des bouillons apparaissent, je laisse cuire à couvert pendant environ 45min.
Une fois cette opération réalisée, hachez la viande, l'ail, le persil et les échalotes. Ajoutez l'oeuf entier, et la mie de la tranche de pain préalablement trempée dans du lait. Salez et poivrez. Mélangez (le mieux, avec les mains !)Prenez vos tomates et évidez-les. Garnissez-les de la farce. Remettez le chapeau. Ajoutez une noisette de beurre sur chaque chapeau. Mettre au four Thermostat 6 (180°C) pendant environ une heure. Vous pouvez servir ces tomates avec du riz, mais personnellement, je les préfère sans rien !
On l'annonce magnifique, ronde, dorée et fruitée. Voici que la mirabelle est de retour sur nos marchés. Celle-ci y est présente depuis de nombreux siècles puisque l'on a pu trouver dans les sites gallo-romains de Grand (Vosges) des noyaux de prunes, dont certains identifiés comme des mirabelles. En Lorraine, sa patrie, il faut attendre le XVème siècle pour que celle-ci soit introduite. En effet, le Roi René décida d'apporter dans la région les pruniers issus de sa propriété de Mirabeau dans le Vaucluse. A partir des années suivantes, le commerce de ce fruit se développe ainsi que les zones de cultivation. Au XIXème siècle, l'essor est tel qu'un train relie Nancy à Paris tous les deux jours pour faire monter à la capitale ces petits fruits dorés.
Dans un moule à tarte beurré, disposez votre pâte sablée. Ne coupez pas les bords qui dépassent mais repliez-les vers l'intérieur du plat.
J'adore la période d'été. C'est l'occasion de voir arriver sur les marchés (même parisiens) de très nombreux fruits et légumes .. et donc la possibilité de les cuisiner. Parmi les préparations les plus faciles à réaliser, la confiture est incontournable. Préparées l'été, elles accompagneront toutes vos matinées d'automne et d'hiver, leur donnant un petit rayon de soleil.
# Confitures à base de fraises
Depuis le milieu du mois de juillet, se déroule le festival du cinéma en plein air à la Villette. Si le temps n'a pas toujours était au beau fixe pour chaque séance, il l'a été à quelques reprises ce qui a permis d'organiser quelques pic-nics juste avant la séance (et notamment le fameux Mondovino), tous assis dans l'herbe.
Il s'agit d'une préparation à base de fromage frais qui est assez sympa à servir en entrée avec de belles et bonnes tranches de pain aux noix. J'ai la chance d'avoir non loin de la maison un nouveau boulanger qui offre un pain aux noix magnifique (il faudra que je vous en parle !).
Pour tenir au ventre durant cette soirée, une bonne salade de riz était la bienvenue. L'idée est de mélanger le riz sauvage, ayant un goût incomparable avec différents ingrédients venant du sud !
Enfin, j'ai voulu rajouter une note de saveur supplémentaire avec une salade "deux tomates" ou plus exactement une salade avec deux types de tomates. J'avais acheté quelques jours avant le pic-nic quelques tomates confites auprès de mon épicier italien : en avant donc pour la cuisine.
Une fois le repas dévoré, le film était au rendez-vous. Je ne vous raconterai ni le début, ni la fin du documentaire Mondovino, mais j'encourage les quelques blogolecteurs gourmands à le voir. Mais, enfin .. chut, ça commence ! :)