lundi 21 août 2006

Tartine au roquefort pour les soirs pluvieux

Finalement l'été, c'est bien fini ! Il pleut le jour, il pleut le soir, il pleut la nuit. Mais où est donc passé le soleil ? De plus en plus se fait sentir le besoin d'avoir des petits plats chauds, voire d'hiver. Pour opérer une transition en douceur, je n'arrête pas de confectionner depuis quelques jours - en sorte d'ouverture du repas du soir - une tartine très simple.

Ingrédients :
1 tranche de pain
Roquefort (le meilleur pour mois : Gabriel Coulet)

Tout d'abord, faire préchauffer le four Thermostat 7 (210°C). Couper une belle tranche de pain. Etaler dessus du Roquefort. Ne pas mettre de beurre, cela ne servirait à rien. Passer l'ensemble au four pendant une quinzaine de minutes.

Le succès de cette tartine (spéciale "pas envie de me décarcasser ce soir") tient à la qualité des deux ingrédients : le roquefort mais surtout le pain. Jamais il ne faudra utiliser du pain de mie. Il vaut mieux choisir un bon pain de campagne ou alterner selon ce que vous avez sous la main. Pour ma part, le choix est toujours très difficile grâce aux pains créés par Véronique Mauclerc (je ne saurais trop en faire de la publicité). Cette tartine a ainsi eu le bonheur d'être réalisée sur du pain au sésame, du pain au pavot, du pain à la farine de Kamut, du pain aux noix (exceptionnel !) et dernièrement sur mon péché mignon : le pain à l'emmental. Quand le roquefort rencontre l'emmental, cela donne cela :

dimanche 20 août 2006

Scones londoniens

Le voyage est toujours aussi palpitant. Arriver à 06h00 à la Gare du Nord. Passer les contrôles de sécurité puis grimper dans ce train rapide qui nous fera débarquer en plein centre de Londres à 08h30 heure locale. Et c'est alors parti pour une journée à se promener dans la capitale britannique, ses jardins, ses quartiers, ses musées et ses boutiques. Le retour a eu lieu le soir par le dernier TGV et quelques 2h30 plus tard et un passage sous la Manche, Paris.

Pour continuer ce voyage, il est nécessaire le lendemain d'avoir un retour sur la table des bons produits britanniques. Les scones en font partie et constituent la pâtisserie idéale pour le tea-time. On le retrouve aux raisins, mais également aux baies et même au fromage. C'est celui aux raisins que je préfère.

Ingrédients (pour une douzaine de scones)

225g de farine
2c à soupe de levure chimique
25g de beurre
25g de sucre
10cl de lait
1 petit oeuf entier
1/2 pincée de sel
1/2 poignée de raisins secs

Préchauffer le four à Thermostat 7 (210/220°C). Mélanger la farine et la levure chimique. Ajouter le beurre en morceau et mélanger la pâte avec la main jusqu'à obtenir une préparation sablonneuse. Ajouter alors le sucre et le sel, le lait et l'oeuf. Vous devez alors obtenir une pâte plutôt ferme. Ajouter enfin les raisins.

Etaler la pâte sur une épaisseur de 3 à 4 cm. Découper des ronds avec un emporte-pièce (personnellement, j'utilise mes moules à cannelés). L'idéal est d'avoir une vraie "coupure" de la pâte. Cela permet de mieux faire gonfler les scones. Il faut donc éviter de former de petites boules avec la main.

Saupoudrer de farine et poser les scones sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Mettre au four pendant une douzaine de minutes. Les scones doivent légèrement brunir.

Laisser tiédir et déguster (sans modération).

Vous pouvez les accompagner d'une gelée de thé (comme celle que propose Mariage Frères). Si vous voulez rester sur le côté britannique, il est possible de déguster cela avec quelques uns des produits ramenés de chez Marks & Spenser : un délicieux Blood Orange Curd ou la Kentish cider & Apple Jelly. Autre produit ramené (mais là, pour un usage salé !) : wild blue & apple chutney.

jeudi 17 août 2006

Smoothie Mangue Pistache

Par ce magnifique temps qui passe sur Paris, l'envie de soleil est de plus en plus forte. Résultat, seul moyen d'assouvir ce besoin : la cuisine. Récemment, j'ai décidé de me plonger - enfin - dans un livre de cuisine ramené d'un de mes récents voyages à Londres (chez Waterstone notamment !).

Ce livre est "the Smoothie recipe book" réalisé par la marque de boissons "Innocent" (peu présente en France).



Ne sachant pas trop quelle recette choisir, j'ai ouvert le livre au hasard et je suis tombé sur cette recette de boisson à la mangue et à la pistache. Le résultat est .. pas mal du tout.

Ingrédients :

1 mangue
le jus de deux pommes
3 cuillères à soupe de yaourt
1 cuillère à café de miel
30g de pistaches non salées

Mettre la mangue épluchée et dénoyautée dans le bol du blender. Ajouter le jus de pomme. Mélanger le tout jusqu'à obtenir un mélange homogène. Ajouter le yaourt et le miel. Redonner quelques pulsions.

Verser dans les verres (ici 2) et ajouter quelques pistaches concassées.

lundi 7 août 2006

Carpaccio de betteraves à la feta

De la betterave, Olivier de Serres indiquait en 1600 dans son théâtre d'agriculture et mesnage des champs ceci : "Une espèce de pastenades est la bette-rave, laquelle nous est venue d'Italie n'a pas longtemps. C'est une racine fort rouge, assés grosse, dont les feuilles sont des bettes, et tout cela bon à manger, appareillé en cuisine : voire la racine est rangée entre les viandes délicates, dont le jus qu'elle rend en cuisant, semblable à sirop de sucre, est très beau à voir pour sa vermeille couleur".

Finalement pour l'été et ses grandes chaleurs, j'ai voulu un peu innover et changer de l'habituelle salade de betteraves. Avec sa couleur rouge, je me suis dit : pourquoi de ne pas en faire un carpaccio ?

Ingrédients :

Une betterave
Feta marinée avec des herbes de Provence

Dans un premier temps, il convient de faire cuire la betterave. Selon les personnes, deux types de cuisson sont possibles : à la cocotte minute ou au four. Une fois cuite, il faut la laisser refroidir puis la détailler en très fines tranches. Pour ma part, j'ai utilisé ma nouvelle trancheuse (achetée suite à l'acquisition d'un morceau de jambon exceptionnel).

Disposez la betterave dans une assiette de service. Emiettez dessus un peu de feta marinée et légèrement égouttée (laisser un peu d'huile qui assaisonnera l'ensemble). Mettre ensuite au frigo pendant une ou deux heures. Dégustez !

dimanche 6 août 2006

Le Noir de Bigorre

Pour ce premier post de "retour", j'ai décidé de m'arrêter sur un bon produit : le Noir de Bigorre. Connu de nom, je l'ai découvert réellement lors du dernier Salon de l'Agriculture. Depuis, deux beaux morceaux sont stockés dans le bac à légume de mon frigo.

Remontons un peu en arrière. Dans les années 1930, 28.000 porcs reproducteurs de race gasconne (la seule pouvant être utilisée pour réalisée ce jambon) étaient dénombrés. En 1970, quelques centaines. En 1981 : 34. Résultat, cette race et ce produit étaient tout simplement menacés de disparition. Elle n'a survécu qu'à quelques éleveurs bien décidés à sauver cette race.

A partir de 1992, une filière se met en place dans les Hautes-Pyrénées pour produire et surtout valoriser cette charcuterie. En 2004, le résultat est là : on dénombre 600 truies (donc reproducteurs) dans une cinquantaine d'élevage.

Le Noir de Bigorre est encore produit et commence de plus en plus à apparaître sur nos tables. Il est issu d'une race de porc bien particulière : le porc Gascon. Il est entièrement noir, élevé en plein air à raison de moins de 25 porcs par hectare. Au final, chaque année, ce sont 4.000 bêtes qui sont transformées en jambon ou saucissons de très haute qualité.

Ce jambon se déguste à température ambiante, découpé en très fines tranches. Il suffit de le mettre sur la langue et de le laisser fondre. Il va alors se dégager tout un ensemble de parfums exceptionnels. On retrouve ces saveurs boisées et un peu corsées typiques des porcs noirs .. mais avec un petit quelque chose supplémentaire.

Pour le trouver, cela est plus difficile. Je l'ai aperçu au Lafayette Gourmet à un coût plutôt .. exorbitant. Sinon, il est possible de l'acheter (ce que je fais) directement auprès des Salaisons Pyrénéennes qui vous l'envoie par correspondance. Actuellement, pour 50 euros, vous aurez un quart de jambon (soit environ 750g).

Une précision quand même : le Noir de Bigorre est l'un des 5 produits "sentinelles" du mouvement Slow Food en France.

Retour au blog !

Coup de fatigue ? Absence d'envie ? Mais que se passe-t-il depuis ce mois de mars. Aucun nouveau post. Rien. Nada. Je m'en excuse. Ces quatre derniers mois ont été assez chargés m'éloignant même de ma cuisine et m'accaparant complètement. Les raisons sont simples : nouveau travail depuis le 15 juillet (donc, écluser les dossiers de l'ancien), quelques semaines de congés entre la mi-juin et la mi-juillet avec un séjour en Sicile .. et voilà, les posts qui disparaissent.

Pardonnez-moi. Tous et toutes. Mais maintenant, on va changer tout cela. On va commencer à réactiver doucement ce blog avec toujours la même optique : vous faire découvrir des produits un peu inédits et tout bonnement magnifique. Je tacherais également de vous proposer quelques recettes intéressantes, pleines de saveurs pour le plaisir de nos sens.

En tout cas, vous me manquiez ;-)